Déplacement en terrain bien connu pour le PSG, ce dimanche après-midi. Une semaine tout juste après avoir renoué avec le succès en championnat face à Ajaccio (4-1), nouveau rendez-vous dominical face à un promu au programme pour les Parisiens. Les hommes de Carlo Ancelotti retrouvent donc Dijon et le Stade Gaston-Gérard, pour la troisième fois cette saison. Avec l’ambition de voyager en première classe : en tête du championnat au coup d’envoi, Paris est en terre bourguignonne pour enchaîner un second succès en Ligue 1. Place donc au quatrième épisode de Dijon-PSG version 2011-2012. Un rendez-vous forcément capital, le duel à distance avec le rival montpelliérain étant bel et bien lancé.
Enjeu oblige, le PSG fait le forcing dès le premier quart d’heure. La première alerte sur la cage dijonnaise vient de Pastore, en position idéale dans la surface, mais « El Flaco » voit sa tentative à ras de terre repoussée in extremis par Reynet, le portier bourguignon (11e). Trois petites minutes plus tard, le gardien international Espoirs se couche rapidement sur sa droite, sur une frappe subtile de Ménez (14e).
Duel de gardiens
Dix minutes passent avant de retrouver les mêmes protagonistes en action. Pastore, cette fois-ci à la baguette, déborde côté gauche, lève la tête et adresse une merveille de passe pour Ménez, qui voit sa reprise filer à quelques centimètres de la transversale dijonnaise (24e).
Dominés, notamment dans l’engagement, les hommes de Patrice Carteron répliquent une première fois par Bauthéac (27e). Revigorés par cette première incursion, les locaux sont même tout près de surprendre les Parisiens, mais Sirigu s’envole à vitesse grand V sur une volée de Corgnet, et repousse le danger des bouts des gants (33e).
Dans l'entrejeu, Matuidi et Sissoko donnent le tempo. Une énergie débordante qui va pourtant se révéler handicapante, lorsque Monsieur Malige expulse directement le numéro 23 du PSG pour un tacle certes appuyé sur Bauthéac, mais plus spectaculaire que dangereux (41e).
A la pause, Paris mène aux poings, mais devra donc faire sans Sissoko pendant les 45 dernières minutes.
Un coup du sort qui n'affecte visiblement pas le onze de la capitale. Dès le retour des vestiaires, Hoarau côté gauche dépose Zarour d'un crochet et glisse à Tiéné, en embuscade au deuxième poteau, qui ouvre le score (0-1, 49e) !
En infériorité numérique, les leaders de Ligue 1 font jeu égal avec leurs hôtes du soir, et le tandem Ménez-Pastore est tout près de doubler la mise, mais la frappe de l'international argentin ne fait que tutoyer le cadre (66e).
Pourtant, à l'entame du dernier quart d'heure, coup de froid sur les espoirs parisiens. Sur un corner de Kakuta, Corgnet prolonge au deuxième poteau pour Paulle, qui smashe de la tête pour battre Sirigu de près (1-1, 76e) !
Carlo Ancelotti décide alors d'insuffler du sang neuf et lance simultanément Armand et Gameiro dans la partie (80e). Histoire de dynamiser les offensives parisiennes, et, pourquoi pas, de repartir de Bourgogne avec un 7e succès cette saison à l'extérieur.
Gameiro, coaching payant !
Koné d'une frappe tendue dans les 18 mètres fait passer une nouvelle frayeur à l'arrière-garde de la capitale, et on se dirige tout droit vers un score de parité.
C'est sans compter sur l'abnégation d'un collectif rodé aux coups d'éclat dans les derniers instants... Sur une dernière contre-attaque, Ménez file à toute vitesse vers la cage de Reynet. Après une accélération de près de 50 mètres, le numéro 7 du PSG temporise et décale Gameiro, qui trompe Reynet de près pour la deuxième fois de la soirée (1-2, 90e+1)!
Après avoir recollé au score sur le tard face à Montpellier (2-2), Lyon (4-4), et avoir fait sauter le verrou ajaccien par deux fois (4-1), le PSG capitalise deux nouveaux points précieux dans le temps additionnel.
Ce PSG version 2012 aime décidément les scénarios à rebondissements. Les supporters parisiens apprécieront, d'autant que le dénouement est à chaque fois heureux ces derniers temps.
En attendant Montpellier-Caen, qui clôturera cette 27e journée, Paris compte donc désormais 4 longueurs d'avance sur son dauphin. Et avec ces ressources-là, nul doute que le PSG ne se laissera pas rejoindre aisément...
PSG.fr Edouard Chevalier
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