miércoles, 29 de febrero de 2012

OL 4 - PSG 4

Le Paris-SG a cédé ce samedi son fauteuil de leader à Montpellier. Le club de la capitale a concédé le nul à Lyon (4-4), au terme d'un match complètement fou.
 

C'était un avertissement. Moins d'une semaine après avoir été refroidi par Montpellier et être passé très près de la défaite au Parc des Princes (2-2), le Paris-SG a de nouveau frôlé la catastrophe ce samedi dans un stade de Gerland bouillonnant (4-4). Après trois matches loin d'être renversants (Nice, Dijon et MHSC), les Parisiens ont failli couler face à une équipe de Lyon que l'on n'avait pas vu aussi conquérante et solidaire depuis des lustres. Mais il faut croire que ce Paris n'est pas n'importe qui. Très souvent malmené, il a fini par arracher ce petit point si précieux (4-4). Dans le temps additionnel, Hoarau a permis au PSG de sauver la face, un peu miraculeusement il faut bien l'avouer. Mais ce nul arraché à la dernière seconde reste une contre-performance pour les protégés d'Ancelotti : ils ont cédé leur place de leader à Montpellier, qui venait, imperturbable, de s'imposer chez lui face à Bordeaux (1-0). Résultat des courses : pour la première fois depuis deux mois, le club de la capitale est deuxième du Championnat, à une longueur des Héraultais.

De la tension, de l'intensité, du rythme, des coups de théâtre, du suspense et des buts, beaucoup de buts. Il y a tout eu dans ce match complètement fou, jusqu'ici le plus beau de la saison en Championnat. Le clou du spectacle s'est déroulé lors d'un premier acte aussi exaltant que sidérant, avec cinq buts offerts en 25 minutes, dont trois pour Lyon en cinq minutes chrono. Alors que l'on disait l'attaque rhodanienne grippée, la défense de Paris a, elle, volé en éclats. Gomis a d'abord égalisé d'une belle reprise croisée (35e), puis Lisandro a subtilement trompé Sirigu (36e) avant que Bastos ne délivre une reprise de volée d'une incroyable limpidité dans la lucarne du portier italien (40e, 3-1), groggy par cette triple rafale qu'il n'avait pas vu venir.

Le PSG avait pourtant idéalement entamé la partie, loin de se douter de l'enfer qu'il s'apprêtait à vivre. Dès la 20e minute, le but de Guillaume Hoarau, pour sa deuxième titularisation de la saison, avait brisé la glace. Dans la foulée, l'ancien Havrais a raté l'immanquable, seul face au but (29e). Le premier tournant du match. Car avec deux buts de retard, Lyon n'aurait sans doute pas réagi comme il l'a fait, et Paris ne se serait peut-être pas désuni de la sorte. Si un penalty de Nene juste avant la pause a relancé un Paris vraiment sonné (45e+3), Lyon a ajouté un quatrième but, signé Briand (58e, 4-2). C'était avant que Ceara, entré en jeu, ne remette son équipe sur les rails (73e, 4-3). Elle partait de loin... Alors que l'OL semblait filer vers la victoire, porté par un Lloris auteur d'une parade insensée devant Nene (82e), Paris est finalement parvenu à échapper au pire. Quelques minutes après un incroyable manqué de Bodmer (87e), Hoarau a donné raison à Ancelotti de lui avoir fait confiance en égalisant à la dernière seconde du temps additionnel (90e+4). Il fallait le faire.


lequipe.fr

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