domingo, 2 de octubre de 2011

Ligue 1 : PSG-Lyon, un fauteuil pour deux

C'est l'affiche de ce début de championnat, et c'est en soi une petite surprise. Pas forcément attendus à pareille fête après des exercices précédents compliqués, Paris et Lyon vont en découdre dimanche pour savoir lequel des deux prendra un premier ascendant sur l'autre dans la lutte pour le titre. Même nombre de points, de victoires, de buts marqués et de buts encaissés : le PSG et l'OL ne se départagent qu'au fair-play. 

Pastore et le PSG jouent la place de leader contre Lyon ce soir.AFP/MIGUEL MEDINA
Paris attendait depuis le début de la saison de pouvoir accuellir un candidat au titre sur ses terres. Contre Lyon, l'équipe de la capitale doit montrer que le dérapage contre Bilbao en Ligue Europa (défaite 2-0) était un accident. Cet échec, le premier depuis la première journée de L1 le 6 août (0-1 contre Lorient), a rappelé que Paris était encore fragile collectivement et dépendant de ses vedettes offensives, Pastore, Nêné, Ménez et Gameiro, ces deux derniers étant absents en Espagne. "Je pense que ce sera une défaite salutaire sur laquelle on pourra rebondir. On a déjà tendu une fois la joue, on ne veut pas attendre la deuxième gifle", a assuré l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré. Le PSG du jour, où cinq à six joueurs dont l'indispensable Matuidi devraient retrouver leur place, aura certainement plus à voir avec celui qui s'est imposé 3-0 la semaine dernière à Montpellier. Le club parisien avait alors montré qu'il avait les moyens de ses ambitions.

ABSENCES DE LISANDRO, EDERSON, CRIS, GOURCUFF ET GRENIER
Les clés du match seront pour les Parisiens de couper la liaison entre Gomis et Bastos, de se défaire du harcèlement de Gonalons au milieu et de compter sur une performance "normale" de Lloris, toujours extraordinaire contre Paris. De Lyon, Kombouaré redoute leur abilité à jouer la contre-attaque et à s'appuyer sur une défense solide : "Cette équipe sait tenir la baraque quand il le faut. Ils ont la culture de la gagne. Par exemple, le petit Koné qui arrive de Guingamp a pris la place de Cris qui était blessé. Il était amené à élever son niveau et il s'est tout de suite incorporé. Je ne me fais pas de soucis pour eux. A la fin de la saison, ils seront placés". Pour contrecarrer les plans lyonnais, aux Parisiens de faire fructifier la connexion, pas toujours évidente, entre Gameiro et les millieux de terrain, et d'afficher de la sérénité en défense.
Bafé Gomis, pièce maitresse de Lyon face à Paris.REUTERS/ROBERT PRATTA
Les amabilités de l'entraîneur parisien trouvent un écho dans celles du président de l'OL Jean-Michel Aulas : "Le fait que le premier très gros rendez-vous de Ligue 1 se déroule dans la capitale et avec le PSG, c'est très bien pour le football. L'intégration et la rapidité de la cohésion du PSG me surprennent. Donc, félicitations à Antoine Kombouaré et à Leonardo (le directeur sportif parisien) qui a, comme partout où il est passé, bien fait les choses et rapidement". Les bons résultats de Paris et sa position de nouveau riche placent l'OL dans une position d'outsider confortable. Jean-Michel Aulas en profite : "Paris a un certain nombre de certitudes que nous n'avons pas encore. Nous avons beaucoup plus de blessés qu'eux. Un effectif beaucoup moins riche, beaucoup plus jeune et surtout beaucoup moins onéreux." Un discours de jeune premier également tenu par le milieu Maxime Gonalons : "Bien sûr que c'est le PSG qui est favori. Le club a fait un énorme recrutement et c'est lui le candidat n°1 pour le titre."

Leur position est d'autant plus confortable que Lyon a profité de deux jours de récupération supplémentaires, l'OL ayant joué mardi en Ligue des champions, le PSG jeudi en Ligue Europa. Rémi Garde en relativise l'avantage : "Si l'on regarde la série de matches effectuée par les deux clubs sur la même période, le nombre de matchs est identique (sept en trois semaines) avec quand même une rotation à faire plus facile du côté de Paris". Le technicien lyonnais est en effet confronté à de nombreuses absences (Lisandro, Gourcuff, Cris, Ederson, Grenier) mais il peut s'appuyer sur les qualités de contre-attaque de son équipe et sur la forme du duo Bastos-Gomis, ce dernier ayant été récompensé jeudi de son excellent début de saison (6 buts en L1) par une convocation en équipe de France. A la fin du match, on en saura un petit peu plus sur ce que peuvent espérer l'OL et le PSG cette saison.

1 comentario:

  1. Pastoreeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!
    Encore une fois, Javier débloque une situation difficile pour le PSG, englué dans l'étau Lyonnais, bien en place!
    C'est notre joueur "fuoriclasse", un joueur incroyable de simplicité et d'efficacité sur le terrain....et toujours avec le sourire!
    Merci Javier et merci Paris ;-)

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