sábado, 20 de agosto de 2011

Javier Pastore : « J’aimerais jouer dimanche dans notre stade »

Il était très attendu. Sur la pelouse, mais aussi à la sortie du stade Josy-Barthel, par quelques dizaines de supporteurs. Souriant, décontracté comme depuis qu’il a signé au Paris Saint-Germain, l’Argentin a répondu présent sur tous les terrains. Il a même été capable de tenir pendant toute la rencontre et est apparu presque plus tranchant après la pause.


Maintenant, on sait. Et ce que l’on sait est prometteur. Même s’il faut relativiser sa performance réalisée devant la faible adversité offerte par l’équipe de Differdange défaite (0-4) à domicile, l’examen de passage de Javier Pastore s’est révélé positif. Démarche élégante, entente naissante et gourmande avec Jérémy Ménez, gestes de classe : l’Argentin a d’ores et déjà montré aux fans parisiens une parcelle de son immense talent. On a hâte de voir la suite.


Antoine Kombouaré se montre déjà ravi : « Pour sa première, il était important et qu’il ne se blesse pas et qu’il ait du temps de jeu. Ce sont les conditions idéales pour démarrer dans une nouvelle équipe face à un adversaire de faible niveau. Je suis content de l’avoir vu. Il a beaucoup couru, il a touché beaucoup de ballons. Il a été intéressant dans le jeu de passes. C’est un joueur capable de construire, de faire jouer les partenaires. A l’arrivée, c’est bon pour la confiance avec deux passes décisives. Il est déjà décisif, c’est bien. » Grâce à ce large succès, acquis en fin de rencontre face aux amateurs luxembourgeois, Paris peut déjà voir plus loin dans cette compétition.

L’Argentin, lui, a quitté le terrain sous les vivats d’une foule, qui lui a réservé une sortie triomphale d’empereur romain. Presque gêné, l’ancien attaquant de Palerme a adressé des sourires timides tout en saluant de la main. Ce qui promet. Il ne s’agissait que du stade Josy-Barthel du Luxembourg et de ses 6 000 supporteurs venus scruter le nouveau PSG.

Un jeu juste et simple
Reste, évidemment, que tout ne peut être parfait après seulement quinze jours de préparation. « On va pouvoir le juger après cinq ou six matchs, relève le technicien du club de la capitale. Ce n’est que son premier match dans des conditions climatiques difficiles : il a fait très lourd. Il est en train de bosser pour revenir à son meilleur niveau. Mais il reste tellement de travail avant qu’il ne soit prêt. »


Javier Pastore, aligné dès le coup d’envoi, s’est posté en second attaquant juste en retrait de Gameiro. L’Argentin de 22 ans a beaucoup décroché, parfois même jusque devant ses défenseurs centraux. Il a surtout joué juste et simple, à une ou deux touches de balle le plus souvent. Très disponible, El Flaco (« le maigre ») n’a cessé de traverser le match avec sérénité et classe. Il possède aussi un jeu long très précis. Plusieurs de ses transversales sont arrivées dans les pieds de ses partenaires, dont Ménez, deux fois. Leur entente promet. Bref, des débuts réussis qui provoquent une certaine excitation. Quand le reverra-t-on? Peut-être dès dimanche comme remplaçant face à Valenciennes. Ou plus sûrement lors du match retour face aux amateurs luxembourgeois. Le meilleur moyen de remplir un Parc des Princes forcément un peu creux, vu le score obtenu hier, vu la renommée de l’adversaire, ensuite. Mais Pastore, on veut tous le voir.

Le Parisien

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